TMG GOMBE : MP ET PC LILI BELA VS VIVO DIDO ET MAMBUKU LAURENT

Le Ministère Public et la partie civile Lili BELA assignent au Tribunal Militaire de Garnison de Kinshasa/Gombe les prévenus Vivo Dido et MAMBUKU Laurent pour association des malfaiteurs et vol à mains armées.

Un dossier qui remonte à l’année 2021

Selon la partie civile, les parties prévenues se seraient associées aux criminels non identifiés, et auraient pénétré dans la maison de la partie civile pour voler ses biens de valeur notamment ses bijoux, son sac contenant une grosse somme d’argent ainsi que ses trois téléphones et pairs de lunettes. Pendant cette opération soutient la partie civile, les autres prévenus auraient leurs armes en mains.

Les parties prévenues contestent les faits mis à leur charge et soutiennent qu’elles n’auraient pas volé les bijoux de la partie civile. Elles affirment qu’elles auraient acheté ces bijoux auprès des autres prévenus qui n’auraient pas comparu devant le Tribunal de céans.

Les parties prévenues soutiennent en outre qu’elles n’auraient des relations entre elles.

Le Ministère Public soutient que les parties prévenues seraient passées aux aveux. Elles auraient déclaré devant l’Officier de Police Judiciaire qu’elles auraient engagé deux motards, 3 jours avant la commission des faits. Il soutient que leur rôle serait de surveiller les mouvements de la partie civile pour détecter l’endroit où elle habiterait.

Le Ministère Public soutient en outre que les motards auraient affirmé avoir joué le rôle d’éclaireurs dans ce crime. Après enquête sur terrain, ces derniers auraient autorisé les parties prévenues d’effectuer leur opération.

Les faits que contestent les prévenus. Ils soutiennent qu’ils seraient vendeurs et non éclaireurs dans ce crime.

Les parties prévenues soutiennent en outre que le procès-verbal ne contiendrait pas leurs allégations. Elles soutiennent qu’elles y auraient apposé leurs signatures sous les effets de la torture.

Les conseils des prévenus, sollicitent du Tribunal de déconsidérer ces aveux au motif qu’ils seraient tirés de la torture.

Le Ministère Public pour sa part, soutient que ce procès-verbal fait foi jusqu’à son instruction au fond au motif que les prévenus n’auraient pas poussé des raisons valables qui pourraient écarter ledit procès.

Il sollicite du Tribunal de rejeter les allégations des parties prévenues.

Après avoir entendu toutes les parties, le Tribunal clôt le débat et renvoie la cause pour la poursuite de l’instruction.

Prisca TSHALA