Affaire PC Laeticia MUKALA IKANI VS  TRESOR YASU YAMBELE 

La partie civile, Laeticia Mukala Ikani, mère de Yasu Yambele, vient au tribunal de grande instance de Kinshasa Gombe sollicité la condamnation de la partie prévenue, Trésor Yasu Yambele, père de 5 enfants , pour meurtre de Yasu Yambele, son fils. Les membres de l’asbl Convention pour la Liberté et l’égalité sont dans la salle pour le suivi de cette affaire.

Selon le ministère public près le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa Gombe, la partie civile, Laeticia Mukala Ikani, vivait depuis 2016 en union consentante avec la partie prévenue, Trésor Yasu Yambelé, dans la commune de Ngaliema. Les deux parties ne partageait pas la même maison. Trésor Yasu Yambelé, partie prévenue, vivait chez lui, tandis que Laticia Mukala Ikani, habitait chez ses parents. Au bout d’un certain temps, en Avril 2022, les deux amants se sont séparés pour une raison de malentendus et autres soupçons.

Cependant, deux ans après leur rencontre amoureuse, les deux parties en contestation, la partie civile, Laeticia Mukala Ikani et la partie prévenue, Trésor Yasu Yambelé, ont eu un enfant, qu’elles ont donné le nom de Yasu Yambelé en 2019.

La partie prévenue, Trésor Yasu Yambelé, affirme avoir récupérer peut de temps avant sa séparation avec sa compagne, son fils Yasu Yambelé, pour le confier à sa soeur résidant à Brazzaville, au Congo d’en face. Pour Trésor Yasu Yambelé, partie prévenue, il aurait récupéré son fils parce qu’il avait constaté qu’il était mal nouri et était victime de la négligence de sa mère. La partie prévenue, Trésor Yasu Yambelé, affirme que la partie civile, Laticia Mukala Ikani était au courant car elles avaient convenu de passer nuit dans une même chambre d’hôtel avec leurs fils avant de pouvoir se rendre tous trois ensemble à Brazzaville où le prévenu travaillerait dans des chantiers parce qu’il serait plombier.

 Pour la partie prévenue, Trésor Yasu Yambelé, Laeticia Mukala Ikani partie civile dans la présente cause aurait elle-même recupréré son fis à Brazzaville auprès de sa belle-sœur.

Mais pour la partie civile, Laeticia Mukala Ikani, Trésor Yasu Yambelé, partie prévenue, lui aurait ravi l’enfant, avant de le tuer et le jeter dans le fleuve Congo, un week-end, alors qu’elle était dans la résidence familiale de ses parents sur l’avenue Kitenda, quartier 2 dans la commune de Ngaliema, et pendant qu’elle était parti puiser de l’eau, tout en prenant soin de confier la garde de son fils âgé d’une année et deux mois, Yasu Yambelé, à son père, Trésor Yasu Yambelé, partie prévenue dans la présente cause. La partie civile Laeticia Mukala affirme que Trésor Yasu, aurait avoué quelques jours plus tard, qu’il avait lui-même tué et jeté son enfant dans le fleuve Congo. 

A l’audience du jour, la partie civile, Laeticia Mukala Ikani, vient au tribunal de grande instance de Kinshasa Gombe, sollicité la condamnation de la partie prévenue, Trésor Yasu Yambelé, pour meurtre de leur fils qui portait le nom du prévenu, Yasu Yambelé.

Le tribunal donne la parole à la partie civile. Il pose des questions à Laeticia Mukala Ikani, partie accusatrice, pour décéler la véracité des faits. A l’évocation des souvenirs des faits, la partie civile Laeticia Mukala Ikani, n’a pas réussi à contenir ses larmes. Elle a fondu en larme devant le tribunal qui lui a demandé et se ressaisir.

Le tribunal passe ensuite la parole à la partie prévenue, Trésor Yasu Yambelé, pour sa version des faits. La partie prévenue Trésor Yasu nie tous les faits lui reproché.

Le tribunal donne la parole au ministère public pour des questions à la partie civile Laticia Mukala. Des interrogations axées sur les précisions des dates.

Les avocats de la partie prévenue soulèvent les contradictions dans les allégations de la partie civile Laeticia Mukala en rapport avec les témoins. 

Le ministère public revient sur la partie prévenue Trésor Yasu, pour exiger la comparution de sa sœur qui vit à Brazzaville afin d’élucider les zones d’ombres autour des faits.

Le tribunal convie à la barre, un renseignant, Elysé Mutombo, pour vérifier d’autres faits.

 L’asbl Convention pour la Liberté et l’égalité veille au grain et attend le dénouement de cette affaire. Après avoir entendu toutes les parties et l’avis du ministère public, le tribunal clot le débat, prend l’affaire en délibérée, pour la poursuite de l’instruction et plaidoirie.

Zaina Kere Kere Mishe