Mputela Christiane poursuit Mbala Mundele pour  Faux en écriture au Tribunal de Paix Ngaliema

Le Ministère Public près le Tribunal de Paix de Ngaliema et la partie citante Christiane Mputela Lobota poursuivent la partie citée Blaise Mbala Mundele pour faux en écriture et usage de faux.

Un conflit parcellaire  qui remonte à l’année 2006.

Selon le Ministère public près le Tribunal de Paix de Ngaliema, en 2006 la partie citante Christiane Mputela aurait acheté une parcelle sur l’avenue Sanzani numero 18 au quartier Manenga dans la commune de Ngaliema. Quelques temps après, la partie citée Mbala Mundele aurait confectionné un livret de logeur pour réclamer la même parcelle qu’aurait, selon elle, acquis leur défunt père.

Pour les avocats de la partie citée, Mbala Mundele Blaise, la  partie citante Mputela Christiane, aurait acheté la parcelle auprès du liquidateur de la sucession Mbala, décédé en 2000. Dikelo Mwana Mputu, tierce personne et neveu du De Cuyus aurait vendu la parcelle de son oncle décédé à la partie citée Mbala Mundele sur base d’un livret de logeur confectionné avec des titres de propriété faussement établis.

Cela a suscité un vif débat entre parties. Pour les avocats de la partie citante Mputela Christianne, le livret de logeur brandit par la parte citée Mbala Mundele contiendrait des fausses mentions.

Le tribunal a confronté la partie citée Mbala Mundele aux pièces versées au dossier. Le tribunal a accordé la parole aux avocats de la partie citéé Mbala Mundele. Ces derniers sont revienu sur l’historique du quartier Manenga pour soutenir les avenues qui prêteraient confusion.

Cela a suscité à nouveau un vif débat. Les avocats de la partie citante Mputela Christianne ont exigé les preuves de payement des taxes d’achat de la fiche parcelle auprès de la partie citée Mbala Mundele.

 Le Tribunal a décidé d’une descente sur terrain pour départager les deux parties en conflit sur les appellations des avenues de la parcelle querellée.

Après avoir entendu toutes les parties et l’avis du ministère public, le tribunal a clôturé le débat, pris la cause en délibérée pour la poursuite de la plaidoirie.