Le ministère public poursuit le prévenu KAMBERE Ferdinand, avocat inscrit au barreau de Kinshasa MATETE et en détention au tribunal de grande instance de Kinshasa réunit en audience foraine au centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa pour tentative de meurtre.
Les faits remontent au 17 décembre 2021
Selon l’organe poursuivant, le prévenu KAMBERE Ferdinand aurait tenté de commettre un meurtre sur KABAMBI BUKASA Ardent en lui administrant un coup violent sur la tête au moyen d’une bouteille de bière.
Le tribunal commence l’instruction et se déclare valablement saisi à l’ égard de toutes les parties et procède ainsi à l’ identification du prévenu.
Après cette procédure, un débat s’engage sur la comparution des témoins cités par le ministère public pour étayer son accusation, pendant que les avocats de la partie prévenue KAMBERE Ferdinand accèdent à cette demande, Le tribunal soulève le débat sur la pertinence des interventions de ceux ci ainsi que de la partie diligente. Ce qui suscite un débat
Le ministère public soutient qu’il appartient au tribunal de décider sur la procédure à respecter pour débuter l’instruction conformément aux usages.
Le tribunal commence par l’identification de la victime Ardent BUKASA KABAMBI et les témoins FEZA, Cédric, agent de sécurité du restaurant ou les faits se sont déroulés ainsi que le professeur NyABIRUNGU MWENE SONGA. Le tribunal constate qu’aucun des témoins et encore moins la victime n’ont comparu. Les avocats de la partie prévenue demandent au tribunal de faire application de l’article 78 qui autorise le tribunal à condamner les témoins régulièrement saisis qui ne comparaissent pas sans un motif valable à une peine de servitude pénale principale de 30 jours et une amende.
L’organe de la loi dans son avis quant à la comparution des témoins, demande au tribunal de faire droit à la demande de la partie prévenue
Le tribunal commence l’instruction par l’audition du prévenu. Celui-ci soutient n’avoir jamais reçu un exploit et attend du ministère public les raisons desa mise en accusation.
Le tribunal demande ensuite au prévenu s’il connait la victime, quelle est la nature de leur relation et aussi sa version des faits. Le prévenu affirme connaitre la victime et soutient qu’ils appartiennent tous deux à la même famille politique. D’après le prévenu KAMBERE, la victime l’aurait contacté par téléphone pour venir réceptionner une invitation à la cérémonie de vernissage de l’ouvrage du professeur NYABIRUNGU au restaurant Colibri. La victime se serait enflammée lors d’un débat sur la gestion de leur parti politique sans motif valable et aurait agressé le prévenu KAMBERE.
Les avocats du prévenu KAMBERE Ferdinand parlent d’un montage et soutiennent qu’il s’agit plutôt d’un guet-apens pour agresser leur client. Ils sollicitent une confrontation avec les témoins
Après l’audition du prévenu, le tribunal renvoie la cause pour la confrontation avec les témoins.