Le capitaine Mayelo et consorts poursuivis au tribunal militaire de garnison de Ngaliema pour meurtre

L’auditeur militaire près le tribunal de militaire de garnison  de Kinshasa Ngaliema réunit en audience foraine à la Prison Centrale de Makala (CPRK), dans la commune de Selembao à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC) poursuit le capitaine Bayelo Lokonda,  le caporale Tansi Ingila et l’adjudant Mbanga Panzu pour meurtre.

Les faits remontent au 07 octobre 2022.

Selon l’organe poursuivant (le ministère public), les 3 prévenus  auraient arrêtés le sergent major Layo, malade de son état, l’auraient ligoté  les bras, tabasser avant de lui renvoyer dans une cellule dans l’enceinte du bataillon  Police Militaire aux environs de 23h  sous prétexte qu’il serait ivre.

Le ministère public qui est l’organe de la loi, soutient que c’est après ces totures et maltraitances que le sergent major Layo serait mort, lorsqu’il a été retrouvé le lendemain matin dans sa cellule carcérale.

A l’audience du jour, le tribunal a auditionné les prévenus pour décéler la véracité des faits.

 Le premier prévenu anaccepté les faits et a soutenu qu’il avait arrêté et  mis le sergent major Layo dans la cellule sous ordre du capitaine Bayelo.

Le deuxième prévenu Tansi Ingila pour sa part, a indiqué qu’il avait trouvé le capitaine en plein débat avec la victime le sergent major Layo et après ce malentendu le capitaine lui avait donné l’ordre de renvoyer le sergent dans une cellule.  

Le capitaine Bayelo pour sa part, a affirmé que le prévenu victime le sergent major Layo n’était pas au service mais il était venu au camp avec une arme et était en état d’ivresse. Il indique en outre qu’il avait appelé le major pour lui informer  qu’il met le sergent major Layo dans une cellule pour éviter le dégât. Le capitaine soutient encore que le sergent major serait mort de suite d’un arrêt cardiaque et cela en dehors de la cellule.

Apres avoir entendus tous les prévenus, le tribunal a clôturé le débatn renvoyé la présente cause pour la comparution des enseignants et la poursuite de l’instruction.