Meurtre en famille: Laeticia Mukala, poursuit Trésor Yambele au Tribunal de Grande Instance de la Gombe

La partie civile, Laeticia Mukala Ikani, mère de Yasu Yambele, vient au tribunal de grande instance de Kinshasa Gombe sollicité la condamnation de la partie prévenue, Trésor Yasu Yambele, père de 5 enfants , pour meurtre de Yasu Yambele, son fils. Un dossier qui remonte au mois d’octobre 2022.

Selon le ministère publicprès le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa Gombe, la partie civile Laeticia Mukala Ikani, vivait depuis 2016 en union consentente avec la partie prévenue, Trésor Yasu Yambelé, dans la commune de Ngaliema. Les deux parties ne partageait pas la même maison. Trésor Yasu Yambelé, partie prévenue, vivait chez lui, tandis que Laticia Mukala Ikani, habitait chez ses parents. Au bout d’un certain temps, en Avril 2022, les deux amoureux se sont séparé pour une raison de malentendus et autres soupçons.

Cependant, deux ans après leur rencontre amoureuse, les deux parties en contestation, la partie civil Laeticia Mukala Ikani et la partie prévenue, Trésor Yasu Yambelé, ont eu un enfant, qu’elles ont donné le nom de Yasu Yambelé en 2019.

La partie prévenue Trésor Yasu Yambelé, affirme avoir récupérer peut de temps avant sa séparation avec sa compagne, son fils Yasu Yambelé, pour le confier à sa soeur résidant à Brazzaville, au Congo. Pour Trésor Yasu Yambelé partie prévenue, il aurait récupéré son fils parce qu’il avait constaté qu’il était mal nouri et était victime de la négligence de sa mère. La partie prévenue Trésor Yasu Yambelé, aurait affirmé au miistère pubblic, que la partie civile Laticia Mukala Ikani était au courant car elle avait convenu de passer nuit dans une même chambre d’hôtel avec leurs fils avant de pouvoir se rendre tous trois ensemble à Brazzaville où le prévenuTrésor Yasu travaillerait dans des chantiers comme plombier.

 Pour la  partie prévenue Trésor Yasu Yambelé, Laeticia Mukala Ikani partie civile dans la présente cause aurait elle même recupréré son fis à Brazzaville auprès de sa belle soeur.

Mais pour la partie civile, Laeticia Mukala Ikani, Trésor Yasu Yambelé partie prévenue, lui aurait ravi l’enfant avant de le tuer et le jeter dans le fleuve Congo, un week-end, alors qu’elle était dans la résidence familiale de ses parents sur l’avenue Kitenda, quartier 2 dans la commune de Ngaliema, à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC) et pendant qu’elle était parti puiser de l’eau, tout en prenant soin de confier la garde de Yasu Yambele son fils âgé d’une année et deux mois, à son père, Trésor Yasu Yambelé partie prévenue dans la présente cause. Pour la partie civile Laeticia Mukala, Trésor Yasu aurait avoué quelques jours plus tard, qu’il avait lui-même tué et jeté son enfant dans le fleuve Congo. 

A l’Audience du jour, le tribunal a posé quelques questions au prévenu pour sa version des faits. Trésor Yasu a rejeté en bloc toutes les accusations portées contre lui et il soutenu qu’il y a une grande distance qui sépare son domicile du fleuve Congo. Il a par ailleurs indiqué que la mère de la victime Laeticia Mukala, aurait monté ce dossier pour faire diversion sur ses mésaventures. Celle-ci persiste et soutient que le prévenu Yasu serait lui-même passé aux aveux.

Les avocats de la partie civile Laeticia Mukala ont sollicité du tribunal de dire l’infraction de meurtre mise à charge du prévenu Yasu Yambele Trésor établit et le condamner à la plus forte peine et au paiement de 100.000$ pour les préjudices causés.

Le ministère public dans son réquisitoire a sollicité du tribunal de dire établit l’infraction de meurtre mise à charge du prévenu Trésor Yasu et le condamner à la peine capitale et au paiement des dommages et intérêts sollicités à la partie civile, Laeticia Mukala.

Les avocats de la partie prévenue Yasu Yambele Trésor ont affirmé qu’il y a contradiction entre le ministère public et la partie civile Laeticia Mukala concernant la date du déroulement des faits. Ils ont demandé au tribunal de dire non établit l’infraction de meurtre mise à charge de leur client et l’acquitter.

Après avoir entendu toutes les parties et le réquisitoire du ministère public, le tribunal a clôturé le débat et pris la cause en délibérée pour se prononcer dans le délai de la loi.