Herve Tonduangu, un détenu de Makala, poursuivit par Naomie Ikafua pour Escroquerie au TGI Matete


Le ministère public près le tribunal de grande instance de Kinshasa Matete et la parties civile Naomie Ikafua, réunis en audience foraine à la prison centrale de Makala poursuivent un ancien détenu de la prison centrale de Makala Herve Tonduangu pour escroquerie. Les faits remontent au 15 mars 2022.


Selon l’organe poursuivant (ministère public), le détenu Herve Tonduangu, tout en étant à la prison centrale de Makala depuis 2019, aurait en date du 15 mars 2022 fait croire à la partie civile Naomie Ikafua qu’il serait chef d’une agence qui assure le voyage pour le canada.


L’organe de la loi (ministère public) soutient que la parties civile Naomie Ikafua lui aurait donné une somme de 7000 dollars Américain par l’entremise de sa mère Evelyne non autrement identifié et de sa fiancée pour sa démarche pour le canada, une procédure qui n’aurait jamais aboutie jusqu’à nos jours.
A l’audience du jour, le tribunal a commencé par l’audition du prévenu pour sa version des faits.


Le prévenu Tonduangu Hervé nie les faits mis à sa charge et affirme qu’il ne connait pas la partie civile Naomie Ikafua. Et soutient que depuis sa détention en 2019 il n’a jamais été en possession d’un téléphone portable.


Le ministère public dans son réquisitoire, sollicite du tribunal de dire établi l’infraction mis à charge du prévenu Tonduangu Hervé et de le condamner à 5 ans de servitude pénale.


Les avocats des parties civiles pour leurs parts, ont sollicité du tribunal de dire établi l’infraction mis à charge du prévenu et le condamner au paiement de 150. 000 dollars pour tous préjudices subis.


Les avocats de la partie prévenuTonduangu Hervé pour leurs parts, ont soulèvé trois exceptions à savoir l’obscurité de libellé, la mauvaise direction ainsi que la prescription de l’action public et sollicitent du tribunal de dire irrecevable la présente action et d’acquitter leurs client.
Apres avoir entendu toutes les partie et le réquisitoire du ministère public, le tribunal a cloturé le débat, et joignit les exceptions au fond et pris la cause en délibérée pour rendre son jugement dans le délai de la loi.