Le ministère public près le tribunal de grande instance de Kinshasa Gombe réuni en procédure de flagrance, en audience foraine à l’esplanade du ministère de l’intérieur et les parties civiles la RDC, TATIANA KOALA, TEFI LOSALA KAMIKA, DIAKANA DIAMASIKA, Grace KAMIKA MBUAYA et MOLAH MPELA poursuivent les prévenus KABAMBA POLE Hugo, PULULU BELENGO Exaucé, MUNGOTO MUJINGA Hilaire, NGIAMA MAKENGO Gradie, MAKONGA PLAZIBET Place et MBADI MUKOKO Kevin pour tentative de viol, vol et coups et blessures aggravés.
Les faits remontent au 23 Juin 2023
Selon l’organe poursuivant, les prévenus auraient commis des vols avec violence aux domiciles des différentes parties civiles. Le prévenu NGIAMA MAKENGO Gradie aurait déshabillé une des victimes et procédé à des attouchements physiques sur celle-ci.
Le tribunal constate que le prévenu MUNGOTO MUJINGA hilaire est mineur d’âge. Il le renvoie devant son juge naturel qui est le tribunal pour enfant.
Une des victimes TATIANA KOALA relate les faits et reconnais les prévenus comme ces agresseurs et auteurs de vol. Le tribunal confronte les prévenus aux propos de la partie civile. Ceux-ci rejettent en bloc les faits leur reprochés
Le tribunal appelle à la barre les différentes parties civiles pour leurs versions des faits. A tour de rôle, les parties civiles relatent le déroulement des faits.
Les avocats des prévenus sollicitent une courte remise afin de leur permettre de compulser les dossiers. Le tribunal rappelle aux avocats des prévenus qu’il s’agit d’une procédure de flagrance. Ce qui suscite un débat, les avocats de la partie civile RDC demande au tribunal de dire recevable la présente action, dire établies les infractions mises à charge des prévenus et les condamner aux peines maximales.
Le ministère public dans son réquisitoire demande au tribunal de dire établies les infractions d’association des malfaiteurs, vol à mains armées et attentat à la pudeur. Il demande au tribunal de condamner les prévenus à la peine de mort.
Les avocats des parties prévenues, pour leur part, affirment que les droits de la défense n’ont pas été respectés. Ils soutiennent n’avoir pris connaissance d’aucun procès-verbal afin de bien assurer la défense de leurs clients.
Après avoir entendu toutes les parties et le réquisitoire du ministère public, le tribunal clôt le débat et prend la cause en délibéré pour rendre sa décision dans le délai de la loi.