Le Député Steve Mbikayi traduit ses collaborateurs en justice pour imputation dommageable

MBIKAYI Steve, député national et promoteur de l’école « Le Cartésien » et Mbiya Kabengele Sylvain Observateur électoral de l’ONG VISION INERNATIONALE dans la circonscription électorale du Mont-Amba, poursuivent par citation Directe AZABA MAGBAYA Didero, Lokwa Ceda, IZE BISUA et BAYGON au tribunal de grande instance de Kinshasa MATETE  pour coups et blessures volontaires, imputation dommageable injures publiques et association des malfaiteurs.

Les faits remontent au 20 Décembre 2023.

Selon les avocats des parties citantes, les cités Azaba Magbaya Didero, LOKWA Ceda, IZE BISUA Et BAYGON, tous anciens collaborateurs du premier citant MBIKAYI Steve, auraient profité de leur discorde passée et proféré des insultes contre le premier citant dans le bureau de vote SHONGWA, quartier SOCOPAO II dans la commune de LIMETE. Les cités auraient taxé le citant MBIKAYI Steve de « Voleur ». Les cités auraient également imputé au citant MBIKAYI d’avoir bourré les urnes dans le même bureau de vote. Ceux-ci auraient pris des vidéos de leurs  forfaits et les auraient balancées sur les réseaux sociaux. Les avocats des parties citantes soutiennent que les trois cités se seraient attaqués à l’intégrité physique du deuxième citant, en lui administrant des coups.

Les avocats des parties citantes affirment qu’en matière pénale, on commence par l’identification des cités. Ils soutiennent que ceux-ci devraient comparaitre en personne vu le taux de la peine.

Les avocats des parties citées, pour leur part, affirment comparaitre sous réserve. Ils soutiennent que les moyens de droit soulevés par leurs clients sont relatifs à la réserve émise. Ce qui suscite un débat.

Le tribunal dit l’exploit régulier, se déclare saisi à l’égard de tous les cités et les invite à se présenter pour leur identification.

Les avocats des parties citées et leurs clients se retirent et d’aller en appel. Le tribunal constate qu’il n’y a pas appel et poursuit l’instruction de la présente cause.

Le tribunal passe la parole au premier citant pour sa version des faits. Celui-ci soutient que les cités se seraient organisées avant la campagne dans un groupe WhatsApp dans le but de nuire à sa personne. Les avocats des citants sollicitent du tribunal dire établies toutes les infractions mises à charge des cités et les condamner au paiement de 100.000$ chacun pour les préjudices causés.

Le ministère public dans son avis, demande au tribunal de dire établies les infractions de coups et blessures  volontaires, imputation dommageable injures publiques et association des malfaiteurs à charge des trois cités et les condamner à 10 ans de servitude pénale et au paiement de 800.000 FC d’amende et 1.000$ pour les préjudices causés.

Après avoir entendu toutes les parties et l’avis du ministère public, le tribunal clot le débat et prend la cause en délibéré pour se prononcer dans le délai de la loi