L’ancien député provincial Omakala Justin poursuivi en justice pour escroquerie et harcèlement sexuel

 Le ministère public près le tribunal de grande instance de Kinshasa Gombe et la partie civile Kete Oyema Thérèse  poursuivent par citation directe  l’ancien député provincial du Sankuru Omokala Justin pour escroquerie et harcèlement sexuel.

Des faits qui remontent au 05 octobre 2022.

Selon les avocats de la partie  citante KETE Thérèse, leur cliente serait propriétaire d’un magasin de vente   des pièces d’étoffes  femme   situé  dans la commune de Kinshasa. Les avocats de la partie demanderesse affirment que le cité OMOKALA Justin aurait contacté leur cliente pour lui apprêter   510 pièces  d’étoffes femmes   pour une somme totale de 5.040$  tout en promettant à leur cliente de passer régulariser la facture lors de la récupération de la marchandise. Le cité aurait encore contacté la citante KETE  Thérèse, pour lui demander de lui remmener la marchandise à son domicile et récupérer son argent comme convenu. Qu’arriver au domicile du cité, ce dernier l’aurait demande de laisser la marchandise et repasser le lendemain pour récupérer son argent. Les avocats de la partie citante soutiennent que leur cliente se serait rendu au domicile du cité pour récupérer son argent comme convenu,  elle serait surprise d’être harcelé sexuellement  par le cité OMOKALA. Le cité aurait proposé à leur cliente de lui payer le double de son argent, si cette dernier accepter d’avoir les relations intimes avec lui. Ils soutiennent en outre qu’après refus de leur cliente aux propositions du cité, ce dernier aurait ordonné  à ses militaires de garde d’expulser leur cliente de sa parcelle sans  lui payer son argent.

A l’audience du jour, le tribunal  convie la citante à la barre. Celle-ci confirme les faits et soutient que  le cité  OMOKALA refuserait de s’acquitter de sa créance. La citante confirme également qu’elle est victime d’harcèlement sexuel de la part du cité.

Le ministère public demande à la partie citante de produire les preuves pouvant soutenir leurs allégations.

Les avocats de la partie citante brandissent les messages téléphoniques qui retracent les échangent de leur cliente avec le cité.

Le tribunal renvoie la cause pour la comparution des renseignant et la poursuite de l’instruction.