L’affaire Mme Ntumba Kabalu contre El-Riz Abed met le ministre Constant Mutamba dans la tourmente : justice torpillée, climat des affaires menacé

Face aux médias, ce vendredi 11 janvier 2025, l’homme d’affaires Florentin Kage Mwanzita a haussé la voix pour dénoncer l’ingérence du ministre d’Etat chargé de la Justice, Constant Mutamba, dans un litige parcellaire opposant Madame Ntumba Kabalu à Monsieur El-Riz Abed, au moment où la décision du juge a été déjà rendue. Séance tenante, Florentin Kage a brandi la lettre de ce membre du gouvernement demandant de surseoir l’exécution de la décision déjà rendue par le juge au motif qu’ »il y aurait beaucoup de controverses entre les parties ». 

Dans cette correspondance signée le 23 décembre 2024, adressée au président de la Chambre nationale des Huissiers, le ministre Constant Mutamba ajoute que ce dossier « sera pris en charge après la première quinzaine du mois de janvier 2025 pour une solution idoine conforme à la loi ». 

« Inadmissible ! », crient les praticiens de droit cherchant à pénétrer les intentions cachées du ministre qui touche intentionnellement à l’indépendance de la justice.

« J’ai été choqué. Choqué parce qu’il y a un ministre qui s’ingère dans les affaires judiciaire de façon grossière. (…) On ne peut pas comprendre qu’après tous les efforts fournis et des moyens qu’on a mis pour que nous ayons un Etat de droit, que certaines personnes bafouent la vision du Chef de l’Etat ! (…) Voilà qu’une décision judiciaire a été prise, un ministre prend une lettre pour ordonner la non exécution de cette décision. Il s’agit du ministre de la Justice ! », a dénoncé Florentin Kage, qui crie à la violation des articles 150 et 151 de la Constitution stipulant que « le pouvoir judicaire est le garant des libertés individuelle et des droits fondamentaux de citoyens » et que « les juges ne sont soumis dans leur fonction qu’à l’autorité de la loi. Le pouvoir exécutif ne pouvant donner injonction aux juges ».

Folklore juridique 

Face aux médias, ce vendredi 11 janvier 2025, l’homme d’affaires Florentin Kage Mwanzita a haussé la voix pour dénoncer l’ingérence du ministre d’Etat chargé de la Justice, Constant Mutamba, dans un litige parcellaire opposant Madame Ntumba Kabalu à Monsieur El-Riz Abed, au moment où la décision du juge a été déjà rendue. Séance tenante, Florentin Kage a brandi la lettre de ce membre du gouvernement demandant de surseoir l’exécution de la décision déjà rendue par le juge au motif qu’ »il y aurait beaucoup de controverses entre les parties ». 

Dans cette correspondance signée le 23 décembre 2024, adressée au président de la Chambre nationale des Huissiers, le ministre Constant Mutamba ajoute que ce dossier « sera pris en charge après la première quinzaine du mois de janvier 2025 pour une solution idoine conforme à la loi ». 

« Inadmissible ! », crient les praticiens de droit cherchant à pénétrer les intentions cachées du ministre qui touche intentionnellement à l’indépendance de la justice.

« J’ai été choqué. Choqué parce qu’il y a un ministre qui s’ingère dans les affaires judiciaire de façon grossière. (…) On ne peut pas comprendre qu’après tous les efforts fournis et des moyens qu’on a mis pour que nous ayons un Etat de droit, que certaines personnes bafouent la vision du Chef de l’Etat ! (…) Voilà qu’une décision judiciaire a été prise, un ministre prend une lettre pour ordonner la non exécution de cette décision. Il s’agit du ministre de la Justice ! », a dénoncé Florentin Kage, qui crie à la violation des articles 150 et 151 de la Constitution stipulant que « le pouvoir judicaire est le garant des libertés individuelle et des droits fondamentaux de citoyens » et que « les juges ne sont soumis dans leur fonction qu’à l’autorité de la loi. Le pouvoir exécutif ne pouvant donner injonction aux juges ».

Folklore juridique 

Rappelons qu’avant de dénoncer ce comportement sur la place publique, Mr Kage avait déjà adressé des correspondances à plusieurs autorités du pays afin de leur expliquer les contours de ce litige parcellaire dans lequel le ministre prend position, en réalité, en faveur d’un sujet étranger contre les nationaux. « Vous spoliez le bien d’un national qu’il a acquis à la sueur de son front pour le céder à un sujet étranger ? C’est des choses inacceptables dans ce gouvernement, qui est censé être un gouvernement patriotique ! (…) », a-t-il martelé.

Notons, par ailleurs, que ce dossier connu de toutes les instances judiciaires a même un jugement. « Le dossier a été examiné au Parquet général près de la Cour de cassation, on a donné un avis, l’Inspectorat général des affaires judiciaires, on a donné aussi un avis de grande instance et le dossier passe par la commission que lui-même, le Ministre, a instituée. Et cette commission a donné un avis favorable pour dire qu’on peut exécuter la décision du juge. Mais voilà que quelque temps après, par une lettre contraire à ce que sa propre commission a dit, le même ministre tourne la casquette…», a conclu Florentin Kage, qui estime que cette ingérence de mauvais goût, décriée par tous, freine le bon élan du pays dans sa marche vers un État de droit et frise le folklore juridique.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET